Une bonne leçon de vie !

1759, voici la date de parution de Candide ou l’Optimiste qui est un conte philosophique de Voltaire, Philosophe des Lumières
L’histoire se passe dans le château de Monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh, ici même vit Candide. Il est amoureux de la belle Cunégonde, la fille de ce dernier. Lorsque le Baron les surprend en plein baiser, il chasse donc Candide du château. Dès lors, commencera une suite de malheurs incommensurables pour ce personnage crédule ainsi que naïf, au fil de ses mésaventures il découvrira l’inhumanité des hommes, leur cruauté. C’est au cours de ces nombreuses pérégrinations qu’il retrouvera, Pangloss le maître à penser du château. Il fera aussi la rencontre de Cacombo, de Martin un de ses acolytes de voyage, qui contrairement à Pangloss, est pessimiste ou encore la rencontre de la « Vieille » qui elle aussi est pessimiste. Suite à ce voyage plein de péripéties, Candide retrouvera sa belle Cunégonde enlaidie par le vécu. Il finira par l’épouser. Toutes ces épreuves changeront la philosophie et le point de vue que Candide portait sur le monde.

L’ironie en guise de légèreté

Avec la lecture ce conte philosophique, nous sommes entraînés à travers les méandres  d’un esprit candide qui est persuadé que

« Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »

Grace à cette pointe piquante remplie d’absurdité, Voltaire, nous convie à rire avec lui, ce qui nous donne une lecture agréable ainsi que plaisante.

La morale 

Candide est un récit charmant dans sa simplicité à nous faire percevoir le monde tel qu’il est réellement, se qui nous amène à nous interroger sur la place du bien et du mal dans notre société. Le fait que notre personnage enchaîne en cascade les malheurs, nous pouvons trouver cela d’une redondance abusive; cependant, cette situation nous semble être à nous lecteur un mini « tour du monde » des multiples facettes de l’être humain autant par la pensée que par les actes . Ainsi la morale de fin

« Il faut cultiver notre jardin »

nous pousse à faire nos propres expériences personnelles autant sur le plan intime que multi-sociale

J’attribue donc la note de 6,5/10 à cette ouvrage car même s’il  apporte une réflexion intrigante ainsi qu’intéressante, j’ai trouvé que les malheurs sont trop souvent répétitifs et permanents ce qui m’a fait ressentir un « essoufflement » causé par la succession d’éventements.

L’Ingénu qui est lui aussi un conte philosophique de Voltaire, peut être rapproché à cette oeuvre, car comme Candide cela raconte l’histoire d’un héros nommait « L’Ingénu » par son caractère naïf.

Je me permettrais donc de vous conseiller la lecture de ce récit, car n’oubliez pas :                    « De cultiver votre jardin… »

 

 

Alison Lasia Cobola